elevage berger allemand,vente chiot berger allemand la vallée des cattleyas

LA VALLEE DES CATTLEYAS
ABC du BA , le Berger Allemand n'est pas premier par hasard

embleme elevage berger allemand la vallée des cattleyas

PATHOLOGIE NÉONATALE CANINE
Les affections fréquentes en collectivités
(Extrait de la thèse vétérinaire du Dr Samuel Buff avec son autorisation)

Lorsque la concentration des chiens est importante ou que les installations sont mal adaptées, un certain nombre d’affections peuvent entraîner une morbidité ou une mortalité néonatale importante. Dans les cas les plus graves, cette pathologie peut entraîner la faillite de l’établissement. Les germes non spécifiques dont nous avons vu les effets peuvent également réaliser une véritable endémie et développer un microbisme d’élevage important ; d’autres agents sont responsables d’une pathologie néonatale spécifique.

Herpes virus
Le virus de l’herpès est responsable d’avortements occasionnels, mais surtout de mortalité chez le chiot. Il est rencontré de plus en plus fréquemment en élevage, et il provoque des pertes économiques non négligeables. Selon les auteurs, 48 à 74 % des élevages souffrant de troubles de la reproduction présentent des sérologies positives.
- Inapparente chez l’adulte
Les manifestations cliniques de l’herpès virose sont généralement très discrètes chez l’adulte. De petits nodules de 2 à 3 mm de diamètre sont observables sur la muqueuse du pénis et du vagin. Ces nodules sont le siège d’une multiplication active du virus ; les risques de contamination lors de la saillie sont importants. L’herpès présente également une affinité particulière pour les premières voies de l’appareil respiratoire, provoquant une rhino-pharyngite, ou intervenant parfois dans le développement secondaire d’une toux de chenil.
Cette infection génitale ou respiratoire se caractérise par un portage permanent. L’animal infecté ne présente plus de symptômes, mais continue à diffuser le virus, et peut ainsi contaminer les sujets d’un autre élevage.
- Fulgurante chez le chiot
L’atteinte des fœtus pendant la gestation avec momification et avortement peut être observée mais, en règle générale, l’herpès canin provoque de la mortalité sur les tout jeunes chiots, âgés de moins de 15 jours (5 à 9 jours surtout).
La contamination se fait lors de l’accouchement, par le nez, les yeux ou la bouche. Toutes les sécrétions sont très riches en virus (larmes, urines, selles, expectorations). L’incubation est courte (4 à 6 jours au plus). La chienne reste en bonne santé et poursuit une lactation normale.
L’atteinte du chiot est de type septicémique, avec des symptômes assez évocateurs (anorexie, dépression et désintérêt pour la mère, selles molles gris jaunâtre plus ou moins liquides, plaintes douloureuses et continuelles, mouvement de pédalage, opisthotonos…) ou au contraire très frustes (mort subite). La plupart des chiots meurent en 24 à 48 heures ; certains en réchappent, devenant alors souvent porteurs chroniques.
- Contrôle de l’infection herpétique
Il n’existe pas de traitement efficace de l’herpès virose ; l’infection devrait être considérée comme une infection à vie. Cependant, bien que l’éradication de l’herpès virose d’un élevage semble actuellement impossible, la prévention constitue une étape clé du problème. Il faudra d’abord prendre la précaution d'isoler une femelle qui aurait été introduite dans un élevage au cours de sa gestation : le stress que représente cette nouvelle arrivée pour les autres chiens de l'élevage suffit en effet à produire un « réveil viral » et une multiplication de l’herpes virus.
Les contrôles sérologiques peuvent également conduire à des mesures simples : éviter d’utiliser un animal pour la reproduction lorsqu’il est positif ; éviter d’introduire dans l’élevage un individu positif. Malheureusement, la séropositivité d’un chien ou d’une chienne, même infectés, n’est généralement que de courte durée. C’est la raison pour laquelle, en l’état actuel, l’examen sérologique réalisé en dehors d’un contexte clinique n’a que peu d’intérêt. Le testage sérologique systématique des mâles avant saillie est peu utile. La sérologie permet avant tout d’apprécier la circulation du virus au sein de l’élevage : en d’autres termes, trouver un chien ou chienne séro-négatifs ne signifie pas qu’ils ne soient pas infectés par l’herpès virus.
Notons toutefois que la mise en évidence du matériel génétique du virus par PCR représente désormais une méthode de choix pour le diagnostic de l’herpes virose et une simplification évidente pour le praticien. Le recours à cette technique sera envisagé dès lors que l’on souhaite obtenir la confirmation de la circulation du virus chez un individu.
Différentes mesures préventives sont également utiles lors de contamination :
         
réchauffer les chiots en les maintenant dans une ambiance de 31 à 33°C (la température rectale doit être supérieure à 37°C afin de limiter la réplication virale qui est maximale entre 35 et 36°C ; on peut même placer les chiots pendant trois heures à une température de 37°C ) ;
         
la sérothérapie peut éventuellement être envisagée avant l’apparition des symptômes ;
         
des essais expérimentaux de traitements ont également eu lieu avec de l’Acyclovir® ou des adjuvants de l’immunité, sans qu’on puisse déterminer réellement leur efficacité.
Même si toutes ces mesures palliatives ne serviront dans un premier temps qu’à « limiter les dégâts », c’est-à-dire la mortalité des chiots, elles s’avèrent particulièrement efficaces à long terme. En effet, si une femelle est contaminée lors d’une première gestation, elle pourra transmettre une quantité importante de virus à sa portée ; cette même chienne pourra néanmoins transmettre à ses portées ultérieures des anticorps protecteurs qui les rendront moins vulnérables : c’est sur ce principe le vaccin Heurican® Herpes 205 est commercialisé depuis quelques années.

Maladie de Carré, Hépatite de Rubarth
Le virus de Rubarth (CAV1) est connu depuis 1951 comme agent responsable de  mortalité néonatale. Il peut entraîner une mort subite dont seul le laboratoire est susceptible de préciser l’étiologie (et encore, dans des conditions difficiles, puisque le virus doit être isolé après culture sur reins de chiens). Une forme plus lente, caractérisée par un dépérissement et l’installation d’un coma, a été décrite mais demeure particulièrement rare. 
La forme congénitale de la maladie de Carré peut être observée lorsque l’infection d’une femelle a lieu pendant la gestation : s’il n’y a pas avortement, le chiot né infecté meurt en quelques heures dans un syndrome convulsif qui n’a rien de pathognomonique. Cette symptomatologie foudroyante diffère de celle que l’on observe sur des chiots sevrés et laisse à penser que l’importance de cette virose en pathologie néonatale est vraisemblablement sous-estimée.
Néanmoins, la vaccination systématique des reproducteurs avant la période de gestation limite considérablement l’incidence de ces affections dans les élevages sérieux, et l’on ne les observe plus que lorsque les mères sont complètement démunies d'anticorps ou que la production de colostrum est trop faible (rappelons à ce propos que le colostrum peut parfaitement se congeler en prévision justement de ce genre d'accident).
Il convient cependant de rester prudent durant la « période critique », cette fameuse période pendant laquelle le taux d'anticorps d'origine maternelle chez le chiot est insuffisant pour le protéger, mais trop élevé pour que la vaccination puisse être opérante.

Gastro entérites multi factorielles
Apparue en France en 1979 sous forme épizootique, la parvovirose a décimé nombre d’élevages canins avant que la vaccination ne permette d’endiguer ses ravages. Bien qu’elle frappe essentiellement les chiots pendant la période de sevrage (de 6 à 12 semaines) sous la forme d’une gastro-entérite hémorragique avec diarrhée, vomissements, léthargie et déshydratation intense, elle peut se traduire, chez le nouveau-né, par une infection généralisée d’évolution foudroyante. Aujourd’hui encore, la parvovirose reste fréquente en élevage canin : elle est due au grand pouvoir de résistance dans le milieu extérieur du parvovirus, ainsi à l’émergence de nouvelles souches, pour lesquelles l’efficacité des vaccins semble atténuée.
La mortalité liée au parvovirus est également augmentée par la présence d’un parasitisme intestinal (ascaridiose, giardiose, coccidiose), ainsi que l’association des coronavirus et des rotavirus. Il devient alors difficile, voire impossible, d’incriminer un agent spécifique. Même si la réalisation d’un traitement symptomatique permet de limiter la mortalité, il convient avant tout de repenser l’ensemble des installations et leur entretien : surpopulation, mauvaise hygiène, chaleur, froid, humidité, ventilation défectueuse sont systématiquement à
l’origine de ces complications du microbisme d’élevage.

Les Affections du Nouveau né
    
-  Les malformations congénitales
    
- Les pathologies liées à la mère
Autres considérations pratiques
    
- Conception de la maternité
    
- Analyses et autopsies

Droits d'auteurs et Copyrights
Toutes les images, photos, vidéos et textes sur ce site sont protégés par copyright.
La reproduction et l'exploitation de ces images, photos, vidéos et textes sont strictement interdites
sans accord écrit au préalable
 Retour  Retour Accueil  Plan du site