LA VALLEE DES CATTLEYAS
ABC du BA , Le Berger Allemand n'est pas premier par hasard

MESURE DU TAUX DE CONSANGUINITÉ

L'intensité de la consanguinité peut être calculée pour un individu, une population ; elle sera prise en compte dans le planning des accouplements, ou pour surveiller _la consanguinité au sein d'une lignée ou d'une race. La consanguinité se mesure grâce à un coefficient défini par Malécot comme la probabilité pour que deux allèles d'un locus quelconque d'un individu soient « identiques », c'est-à-dire qu'ils soient deux copies d'un mérite allèle ancestral. On parle de consanguinité étroite lorsque ce taux atteint ou dépasse 20 %.

Le calcul du coefficient de consanguinité apparaît plus simple si la généalogie est tracée sous forme de chaînes de parenté (figure 1) et non en représentation conventionnelle (figure 2). Une chaîne de parenté décrit un trajet partant d'un des parents pour arriver à l'autre (exemple PCBADN dans le cas de la figure 1). Elle doit vérifier deux conditions : ne passer qu'une seule fois par un même individu et ne comporter qu'un seul changement du sens des flèches au niveau de l'ancêtre commun (sur la figure 1, chaque individu n'est représenté qu'une seule fois, les flèches indiquent les relations parents enfant, les individus n'intervenant pas dans la chaîne de parenté sont omis). Ies maillons sont constitués par les générations que l'on trouve sur chaque partie de ce trajet.

Le coefficient de consanguinité d'un individu dépend : du nombre d'ancêtres communs à ses parents. du nombre de chaînes de parenté le reliant à ces ancêtres, du nombre de maillons de chacune de ces chaînes.