elevage berger allemand,vente chiot berger allemand la vallée des cattleyas

LA VALLEE DES CATTLEYAS
ABC du BA , Le Berger Allemand n'est pas premier par hasard

embleme elevage berger allemand la vallée des cattleyas

PATHOLOGIE NÉONATALE CANINE
(Extrait de la thèse vétérinaire du Dr Samuel Buff avec son autorisation)

La pathologie néonatale est une source fréquente d’incertitude puisque les conduites diagnostique et thérapeutique doivent s’adapter non pas à la taille du patient mas à son immaturité transitoire. L’utilisation de l’arsenal thérapeutique disponible doit s’assortir d’une parfaite maîtrise des besoins du nouveau-né. Le choix d’un traitement tiendra compte des contraintes liées à son administration, dictées par les différences pharmacologiques par rapport à celles de l’adulte.
Le décès de chiots nouveau-nés constitue toujours une amère déception pour l’éleveur, et l’on estime à environ 10 à 30 % la mortalité des chiots entre la naissance et la 7e semaine (12% en moyenne), avec 65% des cas de mortalité observés avant les 15 premiers jours. Ces statistiques, confrontées au prix d’un chiot, font de la pathologie néonatale une préoccupation majeure des éleveurs et des cynophiles ; il s’agit cependant d’un aspect de la pathologie canine qui a été souvent délaissée comparativement à l’étude des maladies infectieuses du chien après sevrage.
La pathologie néonatale canine prend généralement un aspect épizootique même si la composante contagieuse n’est pas systématique. Elle regroupe des affections liées à l’immaturité physiologique du chiot, à des anomalies génétiques, à une incidence maternelle et / ou de l’environnement.

I. Principales particularités physiologiques du nouveau-né

L’instauration d’un traitement adapté chez un patient pédiatrique représente toujours un challenge pour le praticien. Chez le chiot, elle suppose une parfaite connaissance des particularités physiologiques. En effet, le chiot souffre à la naissance d’une immaturité physiologique qui le rend particulièrement vulnérable à son environnement et aux agents infectieux ou parasitaires. En particulier, le chiot est incapable d’assurer sa régulation thermique, son homéostasie hydrique et sa glycémie ; l’ouverture des yeux (10 jours) et des oreilles (13 à 15 jours) sont tardives, le contrôle des mictions et de la défécation n’est effectif qu’à partir du 20e jour.
Les observations faites lors de l’examen clinique d’un chiot de moins de 8 semaines, les valeurs biochimiques et les valeurs hématologiques recueillies présentent également de nombreuses différences avec celles d’un individu adulte. Ainsi, le défaut de maturation et l’absence des mécanismes assurant habituellement le maintien de l’homéostasie obligent systématiquement le clinicien à adapter ses choix thérapeutiques et à assurer une surveillance attentive et régulière de l’animal qui lui est confié.
Autant que possible, l’examen clinique sera réalisé en présence de la mère, afin de réduire le stress. Il devra de plus être fait sur une surface tiède car les chiots sont prédisposés (augmentation du ratio surface/poids, système de thermorégulation immature, peu de graisse sous-cutanée, diminution de la capacité à frissonner) à l’hypothermie.

Les Affections du Nouveau né
    
- Les malformations congénitales
    
- Les pathologies liées à la mère
    
- Les affections fréquentes en collectivités
Autres considérations pratiques
    
- Conception de la maternité
    
- Analyses et autopsies

Droits d'auteurs et Copyrights
Toutes les images, photos, vidéos et textes sur ce site sont protégés par copyright.
La reproduction et l'exploitation de ces images, photos, vidéos et textes sont strictement interdites
sans accord écrit au préalable
 Retour  Retour Accueil  Plan du site           Retour Site poil long