LA VALLEE DES CATTLEYAS
ABC du BA , Il n'est pas premier par hasard

Comment un chiot peut-il survivre ?

1) Dès sa naissance enveloppé dans sa poche amniotique, la mère (ou l’éleveur) doit le libérer en la déchirant et en coupant le cordon ombilical mais cela ne suffit pas elle doit lécher sa poitrine (ou massée par l’éleveur) pour déclencher son mécanisme de respiration et lui permettre d’avaler sa première bouffée d’air salvatrice, son premier pas vers la vie extérieure.
2) Dès lors, il devra boire et manger, c’est ainsi que tant bien que mal, parfois aidé par la mère (ou l’éleveur), il trouvera le téton nourrissant et protecteur (colostrum).

Sans ces 2 étapes obligatoires, point de survie à court, à moyen et à long terme, et tout le reste de sa vie, il n’aura de cesse à les maintenir.

Si pour la respiration, c’est plus facile à appréhender, pour la nourriture, il lui convient de développer les conditions minimum. Un territoire dont l’étendue correspond à la richesse en eau et nourriture. Pour l’eau, une flaque lui convient, pour la nourriture, il cherche à calmer la douleur occasionnée par la faim, peu importe le moyen, ce sera de la terre, des excréments, de l’herbe, en volant la nourriture des autres, en chassant ...

Attraper une proie nécessite une dépense énergétique importante, un savoir faire et bien souvent l’aide de la meute.
L’animal doit donc être bien portant, le savoir faire (la chasse), il l’apprend en regardant les autres et en y participant progressivement, c’est ainsi que des lionceaux séparés de la meute sont condamnés faute de ne pas avoir appris à attraper les proies. L’aide de la meute, il l’obtient parce que bébé, il a développé un comportement social d’intégration par le jeu.

Elément indispensable à toute survie, car une meute qui s’entredéchire est condamnée tant par la diminution du nombre de sujets que par l’odeur du sang qui attire les prédateurs.
Toute meute souhaitant survivre doit bien s’entendre.

L’entraide est la règle, ainsi une mère défaillante, est supplée par une autre (origine des grossesses nerveuses). Chez les lionnes c’est plus évident, car ce sont les autres femelles qui élèvent les lionceaux.

Puis vient le 3^ème élément de l’instinct de survie, la pérennité de l’espèce (la reproduction), point vital puisqu’il peut remettre en cause provisoirement l’équilibre de la meute (bagarres, expulsions…)

Que demandons-nous à un berger Allemand, lors d’une épreuve de mordant : Aller agresser un quidam qui ne lui a rien fait, sur un territoire qu’il ne connaît pas, le ventre plein,  loin de femelles en chaleur,  en lui rappelant, au préalable, son asservissement à l’homme (obéissance) ???