Entrons
plus précisément dans le détail des propositions, en sachant que
c’est ma vision, celle d’un tout petit mais d’un grand passionné
de cette race.
1)
Commençons
par les quatre propositions succinctes d’un indépendant :
- Créer
les conditions d’une réelle « union nationale » avec
toutes les personnes désireuses de s’inscrire dans une démarche
d’ouverture,
- Resserrer
et développer les liens institutionnels que nous devons avoir avec la
SCC et le SV,
- Recréer
des liens actifs et réguliers avec tous les acteurs du monde du Berger
Allemand,
- Lutter
contre les conflits d’intérêt qui
nuisent à la confiance
Difficile
de faire une
analyse sur des objectifs aussi généraux et dépourvus de méthode,
son inquiétude porte uniquement sur
le relationnel interne et externe. Le Berger allemand n’apparaît
qu’une seule fois, heureusement car on se serait demandé si l’on
parlait du Club de race. Point de sujet sur les inquiétudes profondes
qui ont écartées tous les petits éleveurs de l'utilité, de l’expo
et même du Club de race : les injustices, les coûts, l’élitisme
de l’élevage, l’absence de considération…
C’est
un
chèque en blanc qui nous ait demandé.
Poursuivons
par le document d’un autre indépendant :
Les
propositions sont
ici
-
L’union nationale
-
Election d’une majorité d’administrateurs nouveaux car seules des
personnes nouvelles et de bonnes volonté, ayant une certaine grandeur
d’âme
pourront faire une politique de la main tendue…
Ancien
administrateur de 2000 à 2003, il s’élimine de fait
-
Un
président de rassemblement…
Début
très prometteur en écartant 2 candidats. L’élection des 3
annoncerait des moments « chauds »
-
Respecter
les statuts.
Du
vent car à part baisser les coûts certes nécessaires mais impossible
pour un Club exsangue, rien d’intéressant n’est avancé. Des idées
mais pas de « comment » les concrétiser.
Je
ne crois pas que les délégués souhaitent devenir des « assistés ».
Ils préfèrent un club de race « florissant » car plus, il
y a d’adhérents, plus ils auront de participants à leurs
manifestations, entraînements, réunions… plus ils auront de
possibilité de trouver quelques « bonnes volontés » pour
les aider. les caisses s’en trouveront mieux garnies espérant
toutefois que le Club de race baisse ses prétentions sur le fruit de
leur travail.
Certes
le prix des radios et ADN est toujours trop cher. Est-il nécessaire de
les faire supporter à ceux qui ne font ou ne feront jamais d’élevage ?
Avant
d’encourager l’élevage, il est indispensable de ne pas les décourager
par une politique d’élevage « mouvante » par des expos
excentrées et coûteuses, par des étalons « fabriqués »
par des élevages « douteux » portant préjudice à notre métier,
à notre passion, à notre berger allemand…
- Replacer
les éleveurs au centre du système
Sur 24 administrateurs, 17(?) ont un affixe, bien trop pour qui prêche
l’ouverture.
-
Retablir le 1er choix
Surtout
lorsque celui-ci est attribué à tous ceux qui font le qualificatif ???.
Je choisis l’étalon en fonction de ses qualités de reproducteur et surtout
de ma femelle.
-
nventer les « Journées conviviales ».
La
seule bonne et vraie idée de cette candidature. Pourquoi la limiter aux
baby-show ? Nos expos ne s’appellent-elles pas régionales d’élevages ?
elles sont transformées en compétition d’élevage où bien souvent
c’est le berger allemand le mieux préparé, le mieux conduit qui
l'emporte pas forcément le mieux construit…
-
Booster la dynamique de communication.
Vision
parcellaire. La revue est une information « descendante » et
ressemble étrangement à la communication du club de race.
La
communication est avant tout un échange. J’aimerais être consulté
sur des sujets importants plutôt que de subir des décisions parfois
« irréfléchies » et préjudiciables à notre berger
allemand…
-
Retrouver un sentiment de justice.
Pas de projet simplement un constat. Sans commentaire ou plutôt un
petit. Je préfère l'équité à la justice.
Conclusion,
Où
est le berger allemand d’utilité, le poil long ? Où sont les
particuliers, les professionnels ? Un administrateur doit avoir une
vision complète de la race qu’il représente.
Le
berger allemand n'apparaît qu'une seule fois.
A
l'exception
des baby-show, point de projets « novateurs »
et « courageux » : une impression de changement
d’emplacement de virgules, en conservant le texte. La montagne
accoucherait t’elle d’une souris ?
Continuons
avec le programme de la liste « Pour une SCBA sereine »
Les
propositions sont
ici
-
« être
élu au comité n’est pas une fin en soi ni une consécration. Nous
veillerons à ce que chaque membre élu prenne ses responsabilités, que
chacun ait bien définie et un devoir de résultat »
Bien
sur, c’est ce que nous attendons tous et c’est la raison de voter.
Je suis d’accord, le seul point qui m’interpelle c’est qui,
va veiller sur, qui, à moins que les élus n’aient pas le même
statut ou que certains aient un pouvoir supérieur aux autres ???.
- « Aucune
porte ne sera fermée :
Notre
première action, sera de concerter tous les membres du comité, afin
de réunir les personnes les plus déterminées dans chaque commission
et ceci pour mener un travail efficace.
Nous
réunirons les meilleures volontés, les femmes et les hommes les
plus expérimentés, les cynophiles qui pourront apporter un renouveau
dans le plaisir de vivre au sein de la famille berger allemand,
ainsi
qu’une vue neuve et claire sur le fonctionnement du club.
Ces
personnes seront encore plus à l’écoute de vos besoins et plus
proches de l‘éleveur, de l’exposant et du simple passionné.
La SCBA a besoin de toutes les énergies constructives.
D’ailleurs,
dans un souci d’ouverture nous appelons à compléter votre
suffrage en votant les candidats, se présentant sous forme indépendant,
c’est une source de démocratie et d’idées nouvelles »
Message fort auquel je souscris. Les points traités
ci-dessous sont en gras dans le texte :
1)
Et éviter ainsi de retrouver dans ces commissions des membres du comité,
à l’exception du président qui statutairement est un élu.
2)
C’est bien de penser à la parité, mon regret est de ne pas la
retrouver dans la liste (1 femme sur 11).
3)
Enfin on s’intéresse aux autres même même si c'est pas simple d'être
un passionné du berger allemand
4)
Et peut-être, un peu électoraliste, compléter sa liste en évitant
d’autres prétendants.
- Les
délégations départementales :
« Pour dynamiser l’action de la SCBA sur le terrain, il
faut optimiser les structures locales.
Les
délégations de tailles trop variables (en surface, ou en nombre
d’adhérents…) seront réadaptées.
Nous
étudierons avec les délégués la mise en place de leur autonomie.
Pour ceux qui le souhaitent, des centres d’essai seront proposés et
nous accompagnerons jusqu’à la démarche finale. Cette démarche
s’inscrit également dans le souhait d’une plus grande démocratie.
La
création de séminaires animés par des formateurs permettra aux
nouveaux délégués de faciliter leur installation et aux anciens de
partager leur expérience. »
Pourquoi ne pas
régionaliser la SCBA ? Chacun y trouverait la pratique du maximum
de disciplines, des entraînement réguliers sous l’égide d’un
juge…
- Les
Juges
« Quels sont nos axes prioritaires au sujet de la fonction, de la
formation et de la nomination des juges ?
Nous
proposons un rajeunissement du corps des juges, une plus
grande parité de la fonction et une régionalisation des futurs
candidats juges.
Nous
nous appuierons sur une formation continue des juges afin
d’harmoniser
les jugements.
Cette
formation doit concerner la cynophilie en général, le berger allemand
en particulier, mais aussi la communication, et la législation. »
1)
Plus que sa jeunesse, j’attends du juge modestie, tolérance,
indulgence, fermeté, charisme, abnégation, conviction, intégrité,
passion, maîtrise, transparence…(tiré de l’article le
bénévolat est bien souvent exigeant)
2)
Une régionalisation au sein d’une SCBA régionalisée.
3)
Sempiternelle promesse électorale, l’harmonisation des jugements et
leur formation.
Le pouvoir du juge, indiscutable sur le terrain et décisionnaire au
comité, le rend « intouchable », il serait sain de rétablir
une certaine hiérarchie entre le dépositaire du pouvoir décisionnaire
(le comité) et le juge chargé de l’application des décisions.
Séparer
le législatif de l’exécutif est un principe fondamental de la démocratie
dont se prévaut la majorité des prétendants. Tout pouvoir doit être
contrôlable, impossible lorsque l’on est « juge et partie ».
- L’élevage :
« L’élevage est le cœur de notre association.
Nous
resterons dans la continuité de la politique menée ces dernières années
en collaboration avec les éleveurs et qui a porté ses fruits
jusqu’au niveau mondial.
Nous
serons toutefois encore plus à l’écoute de nos éleveurs qui doivent
être au centre de nos préoccupations.
Après
deux années de vie, la « CHARTE D’ELEVAGE » apparaît comme un
vrai succès. Nous la développerons et l’amélioration dans l’intérêt
du plus grand nombre. Nous devons dynamiser le suivi du couple
chiot/propriétaire au sein de notre vie associative via l’axe éleveur/charte
d’élevage/délégation.
Grâce
à l’observatoire de la santé, créé il y a 2 ans, nous poursuivrons
nos efforts sur l’amélioration de la santé de nos chiens plus
particulièrement sur l’hyper type, les coudes et les hanches.
Sur
ce point, notre collaboration conjuguée avec les docteurs REMY et
COURREAU, nous permettra de disposer d’indices génétiques comme
nouveaux outils de lutte contre les maladies.
Enfin,
nous nous attacherons à dresser une passerelle entre notre association
et le monde de la recherche vétérinaire :
-
en initiant
une collaboration étendue avec le Pr. REMY.
- En entrant en
relation avec le Pr. COURREAU et le Pr. DENIS, tous deux fortement
impliqués au niveau de la Commission Scientifique de la SCC, et dont
les travaux actuels pourraient se révéler plus utiles pour notre race. »
A suivre avec intérêt. Ont ils tout mesuré sur les raisons
motivant le désintérêt des petits éleveurs pour les expositions et
le club de race ?. On moins c'est clair, On vous écoute mais on ne
change rien
- L’utilisation :
« Il n’est pas inutile de rappeler qu’avant toute chose,
notre Berger Allemand est un chien de travail. Les nationales de Travail
sont pérennes et sont des piliers de notre association au même titre
que les Nationales d’Elevage. Notre souci est de sans cesse les améliorer.
Nous
proposons :
- De mettre
en place au sein de la commission d’utilisation un service de gestion
qui administrera les résultats, le suivi, la descendance des chiens
afin de mettre en évidence les lignées les plus aptes au travail.
- De créer et
développer des structures SCBA pour la pratique du sport canin aux
seins des clubs d’utilisation. Pour cela, nous prendrons
contact avec la CUN (Commission d’Utilisation Nationale) puis les CUR
(Commission d’Utilisation Régionale). »
1)
Ne serait-ce pas plutôt le rôle des services administratifs ?
2)
Bonne idée d’utiliser les structures existantes, mais il faut faire
vite, la carrière d’un berger allemand est courte. Aujourd’hui,
faute de proximité,
on doit aller parfois loin pour « travailler » son berger
allemand, certains, découragés par le coût et le temps,
abandonnent.
- La communication
« Nous mettrons en place pour nos adhérents :
-
Un
service juridique sous la forme d’une collaboration auprès
duquel tout adhérent pourra prendre avis.
-
Une
ouverture vers les autres clubs de race afin de protéger et
conserver les acquis et avoir une position commune et forte face aux
évolutions de la législation.
-
La
création d’une Commission des jeunes qui nous paraît
importante pour encore plus dynamiser notre race. Nos jeunes sont
l’avenir de notre berger allemand. Nous réunirons toutes les
personnes compétentes qui partagent nos ambitions de former nos
jeunes par la création « d’école », ou autre dénomination,
afin de leur apprendre comment se comporter avec un chiot, un chien
plus âgé,
comment le soigner, le nourrir, le comprendre, l’éduquer, comment
réussir un concours de travail, comment le préparer pour une
exposition etc.
Nous
souhaitons vivement développer cette structure dont l’aboutissement
serait un championnat des jeunes.
Nous
continuerons le développement du site web qui est déjà un grand succès,
notamment en incitant tous les acteurs à être plus réactifs dans la
transmission des informations.
Quant
à la revue, les améliorations de sa qualité sont notables. Nous les
poursuivons et serons rigoureux sur les délais de parution. »
1) Excellente
initiative
2)
Et faire
oublier le « silence indisposant » lors de la loi sur
les chiens dangereux. Le mal est fait, gare au berger allemand.
3) Pourquoi
pas.
4) Peut-être
même, labelliser certains élevages capable de dispenser
cette « formation ».
- L’administratif :
-
Nous
optimiserons l’utilisation de notre base de données (fichier
adhérents et fichier canin) pour une meilleure réactivité et une
plus grande transparence (en particulier sur le fichier
canin enrichi de près de 14000 pedigrees).
-
Nous
améliorerons le fonctionnement de la commission de gestion en redéfinissant
ses compétences et son rôle ainsi que son organisation.
-
Nous
diversifierons les forces vives. Nous proposons pour cela
d’inclure particuliers, utilisateurs, éleveurs et représentants
locaux aux diverses commissions.
1) Le bénévolat
a des limites.
2) Pourquoi ne
pas créer une commission « particuliers ». Qui mieux
qu’eux peut parler de leurs attentes, leurs déceptions et leur intérêt
d’adhérer au club de race…
Conclusion :
6
fois le "Berger Allemand (depuis être élu au comité...
jusqu'à la conclusion du document)
De bonnes idées (service juridique, commission des jeunes, école
de « jeunes », la santé…)
Des
oublis :
a) Les
expositions. Pourquoi de moins en moins de chiens ?
pourquoi de moins en moins d’exposants ?. Le dopage, les colliers
à pointe, les triches…
b)
Le poil long :
Avec 25 à 30 % de naissances en moyenne dans chaque portée, même si
l’on est pas partisan de ce berger allemand encore « hors
standard » le minimum à imposer de la part d’un Club de Race
est l’exigence du LOF
Comment croire en ce programme, alors qu'aucun financement n'est
prévu ?
Sans
ressources nouvelles, comment créer un service juridique, une école,
faire appel aux experts…?
Surtout lors que l’on est contraint de remplacer un salaire par du bénévolat.
Terminons
avec la liste « Tous ensemble pour une SCBA
moderne efficace et dynamique
»
Les
propositions sont
ici
- SCBA,
analyses et objectifs
« Le bilan de l’année 2008 sera très probablement encore une
fois déficitaire, ce n’est pas le remplacement du trésorier X par M.
Y dont l’association avec M. Z avait amené
l’AG à Neuilly S/Marne en 2000 a refuser d’approuver les comptes,
avec à la clef la démission de 23 sur 24 membres du comité), qui nous
permettra d’équilibrer nos comptes, non M.Y n’est pas un
gestionnaire…
L’importance de ce déficit déterminera les moyens à mettre en œuvre
pour rétablir une gestion saine.
La SCBA (association sous la loi de 1901) n’a pas vocation
d’accumuler des réserves, mais dans la mesure où elle emploie du
personnel, elle se doit d’avoir une gestion équilibrée. En premier
lieu, il faut effectuer un audit sur la gestion
des trésoriers
M. X-M. Y, ce qui nous permettra de constater les erreurs commises,
n’oublions pas que de 2000 à 2005, sous la gestion de W, la SCBA
n’a jamais connu d’exercices déficitaires, bien au contraire. Il
faudra examiner le poste dépenses pour voir si les directives de M. W
sont toujours en activité, (seul le trésorier avait le pouvoir
d’engager les fonds de la SCBA à charge pour lui d’en rendre compte
au conseil d’administration à chaque réunion).
Dans la période actuelle, nous ne devrons pas augmenter les tarifs, nos
membres ne le supporteraient pas, il faudra même envisager une baisse
de ces tarifs pour inciter les nouveaux propriétaires à nous rejoindre
et à participer aux manifestations.
le licenciement de Mme VVV devra être remplacé, le travail qu’elle
effectuait ne peut être confié à des bénévoles dans la durée.
Il faut rechercher du sponsoring extérieur au « pet food » »
De
ce long paragraphe je retiendrais avec un très grand intérêt les
points suivant :
1) Il faut effectuer
un audit.
Non
pas pour constater une mauvaise gestion de X, Y par rapport à W, mais
pour connaître la situation financière de la SCBA,
la vision est juste : Sans argent
rien ne sert de promettre.
2) Il faut rechercher
du sponsoring extérieur.
Les
principales ressources de la SCBA sont externes et internes.
-
externes, le sponsoring…
-
internes, les
cotisations, les manifestations, prestations diverses…
Vision
juste , il faut augmenter les ressources externes pour pouvoir baisser
les ressources internes.
3) Il faudra examiner le poste dépenses.
Augmenter les ressources externes et maîtriser les dépenses
doivent être l’objectif
premier du Club de race.
Avec
une situation financière saine voire florissante, les adhérents
devront en percevoir le fruit (baisse de l’adhésion, baisse des
tarifs, baisse très significative de la ponction sur les
manifestations…)
Il
est dommage que cette approche réaliste soit entachée de phrases
« vengeresses » dont j’ai pris la liberté pour montrer ma
désapprobation d’en masquer les nom
-
Nos
orientations à propos des expositions.
«La convivialité devra être le maître mot de
l’organisation de nos expositions. Une exposition SCBA se
doit être une fête à la fois pour l’éleveur chevronné et pour le
particulier qui participe à sa première manifestation. Ceci commence
par un accueil chaleureux lors de l’arrivée sur le site puis passe
par une qualité des repas proposés équivalents à ceux des officiels,
par des commentaires de juges accessibles à tous, par des récompenses
(coupes, lots, tombola), dignes du premier club de race. Le tout doit
permettre à chacun de passer une journée inoubliable.
Nous souhaitons la création d’une régionale d’élevage consacrée
aux jeunes conducteurs jugée par les juges du championnat en juillet
avec qualificatif reconnu par le championnat, ainsi que deux
classes d’âges à la nationale d’élevage. Notre avenir passe par
leurs épanouissements au sein de notre association.
Les tarifs, particulièrement pour les babys doivent être revus
à la baisse. Il faut organiser les Korüng
au sein de club d’utilisation afin de conserver le contexte d’entraînement
de nos chiens. Réduire le nombre de régionales en mettant en avant
celles qui réunissent toutes les conditions d’organisation et de
convivialité souhaitées.
augmenter le nombre de jugements pour les juges du championnat afin
de ne pas avoir à courir aux quatre coins de la France pour exposer son
chien et mettre tous les délégués sur un même pied d’égalité.
Il faut organiser dans la mesure du possible nos expositions dans des
lieux appropriés proches du public. Ce sera le meilleur moyen
pour populariser le Berger allemand auprès du plus grand nombre.»
1)
Je
ne crois pas aux miracles avec un tel programme. La vérité est peut être
ailleurs.
-
A quoi bon faire de l’exposition un espace de convivialité, si l’épreuve
elle-même n’est qu’une compétition au point d’utiliser des méthodes
et des artifices connus mais non contrôlés et encore moins sanctionnés.
Etre le meilleur à tout prix est devenu le maître mot.
- Sur les juges, je
renvoi à l’article
le
bénévolat est bien souvent exigeant
2)
Mea-culpa,
j’avoue ne pas tout comprendre en particulier cette histoire de
qualificatif dans la régionale d’ élevage jeune. Pour moi le
chien mérite le qualificatif pour ce qu’il est
par rapport au standard et à la politique d’élevage du moment et non
par le bout de laisse.
3)
S’il
n’y avait que le tarif de l’engagement. Il faut lui ajouter l’adhésion
au club de race pour les inscriptions en régionale d’élevage (de
plus en plus de baby-show sont associées aux régionales d’élevage,
la RE commence avec la classe 9 12 mois) + radio à partir de la classe
jeune+ADN+frais d’exposition) pour un classement à la hauteur du bout
de laisse, on n’est pas prêt de trouver des particuliers qui
accepteront les mêmes conditions que celles que l’on réclame aux éleveurs.
A condition que ses ambitions se limitent à la classe ouverte sinon …
a moins que, la cour des grands, (régionale d’élevage ) ne soit
réservée qu’aux « pro »
4) Eviter
les longs déplacements, oui. Y compris pour la nationale d’élevage
une année, dans l’est, l’autre année dans le midi à quand un
point central ?
Il
y a tant à dire et surtout à faire pour rendre « populaire »
nos expositions que les propos que je viens d’évoquer sont loin
d’être exhaustifs, mais pour y arriver encore faut il se poser les
bonnes questions.
-
Nos propositions pour l’accueil et
la fidélisation de nos nouveaux adhérents
« La baisse de nos membres accentuée par une gestion déplorable
est fortement préjudiciable à la pérénité de notre association et
de notre race. Sur 11400 naissances par an, nous enregistrons seulement
1000 nouvelles adhésions au club de race avec un départ de 1000 adhérents
par an. Pourquoi ces personnes nous quittent aussi vite après avoir
adhérer au club ? Toutes les propositions de notre programme
ont pour objectif de fidéliser et de satisfaire au maximum nos adhérents
dans le temps. Il faut effectuer un audit auprès de nos membres
pour définir les besoins et prendre les mesures qui permettront de
maintenir le nombre et même de le développer. La sollicitation des
hommes assistant de TAU et de Korüng pour la mise en place d’entraînements
réguliers dans toutes les régions serait un juste retour de
services pour les membres ? »
Une
démarche que j'apprécie : se
poser le "pourquoi" des constats
1)Un
audit, il y a plus d’idées dans plusieurs têtes que dans une seule.
En plus c’est aux adhérents que l’on fait appel.
2)
Il
faut oser plus, notamment l’accès « régional »
à plusieurs disciplines. Un juge par région…sujet déjà évoqué
un peu plus haut
-
Délégués et animateurs,
«Concernant nos manifestations, il est nécessaire d’aider davantage
nos délégués qui sont avant tout des bénévoles, nous devons nous
orienter sur une certaine indépendance financière des délégations en
commençant par les régions les plus dynamiques.
Il faut réduire la redevance de 40% versée par les délégués. Le
juge serait indemnisé suivant le taux de la SCC par cette caisse tenue
au siège.
Les délégués rembourseraient un tarif forfaitaire pour frais de juge
identique quel que soit le juge et les kms, de ce fait, ils se
retrouveraient égaux devant ces frais, cela permettra d’inviter des
juges même très éloignés du lieu de la manifestation, donc plus
de diversité et d’intérêt dans les jugements pour les
exposants. Une aide substantiel doit être fourni pour les DOM/TOM afin
de maintenir et développer le niveau du cheptel dans ces délégations.»
Difficile
de trouver des arguments à l’encontre de cette mesure équitable,
juste quelques remarques.
1)
Le taux d’indemnisation des juges serait celui de
la SCC, pourquoi ne pas utiliser celui des impôts ? serait –il
le même ?
2) certainement plus d’intérêt que de diversité,
car les organisateurs prendront les juges qui amènent des participants.
Ils auront raison.
- Nos
orientations dans l’utilisation
« L’utilisation en terme de haute compétition est l’affaire
de spécialistes. Conscient qu’il existe deux « formats »
de chiens par la force des choses puisque le format actuel du BA
ne convient plus à la haute compétition, il est nécessaire de
s’orienter pour celle-ci comme cela se pratique depuis fort
longtemps en Allemagne vers des lignées spécifiques. Toutefois les
responsables de l’élevage devront être vigilants afin de conserver
au berger allemand de haute compétition les caractéristiques et la
ressemblance à la race. L’exemple d’autres races où l’on côtoie
d’énormes disparités peut nous rendre prudent. Le BA doit rester
pour le public un seul et unique chien.
La mise en valeur de nos bergers allemands de travail passe la présentation
de leurs capacités et aptitudes lors de la nationale d’élevage, lieu
de rassemblement de tous les éleveurs. En termes de communication et de
diffusion, créer des rubriques sur les résultats des différents
concours dans les disciplines de l’utilisation.
Le maintien d’une Nationale de travail et le souhait de pouvoir un
jour réunir les deux Nationales dans un même lieu.
Compte tenu de cette orientation, les juges devront pour les
confirmations et les jugements tenir compte du niveau des titres de
travail de ces sujets.
Dans les régions où seul la discipline RING existe, il faut s’intégrer
dans les clubs afin d’expliquer et de faire admettre nos besoins spécifiques.
L’idée d’une journée utilisation est à approfondir malgré
les difficultés matérielles que cela pose.
Enfin il faut aider l’Amicale des passionnés de Berger Allemand de
Travail à se développer, ce qui lui permettra de peser sur l’évolution
de certaines disciplines dans lesquelles le BA n’est plus représenté.
L’évolution de ces disciplines est trop défavorable au BA . Un
partenariat serait même souhaitable pour l’organisation de
manifestations importantes au service du Berger Allemand..»
1)
La
politique d’élevage mise en place l’a un peu voire beaucoup aidé
cette « force des choses »
2)
Bien
sur, les Allemands ont vite compris qu’il fallait du temps pour
modifier le caractère d’un sujet voir article
Les
chiffres de la vérité ??? .
3)
Egalement
de leur conformité au standard.
4)
Je
préfère « utilité » à travail, non pas que le terme soit
inexact mais il fait penser aux « disciplines avec mordant »
alors que le berger allemand est utilisable en recherche (pistage, décombres,
produits illicites…), en agility, en chien guide d’aveugle, en chien
visiteur et même en chien de compagnie…
-
Nos orientations pour l’élevage français.
«ll faut être conscient qu’une politique d’élevage ne peut être
menée que par une commission d’élevage forte et déterminée. Elle
devra être composée en majorité d’éleveurs compétents et
disponibles.
il sera nécessaire tout comme pour la situation générale de
l’association d’établir un audit de notre élevage.
Nous devrons tirer les enseignements des réformes et décisions prises
ces 10 dernières années et analyser leurs conséquences et répercussions
sur l’ensemble de notre élevage.
Une politique d’élevage ne peut être appliquée et mise en place que
par un collège de juges qualifiés. Il faut que ceux-ci soit mieux formés
et informés.
La nomination de nouveau juge doit se faire dans le cadre strict du règlement
des juges.
Les candidats doivent être choisis sur leurs qualités cynophile
et non sur leur carnet de relations.
L’ensemble du collège doit participer aux réunions
d’informations et de concertations organisées par la commission
des juges.
Ceux qui ne participent pas à ces réunions ne peuvent prétendre
faire partie du jury de la Nationale. Le non-respect des consignes
des commissions d’élevage et de juge doit être suivi d’un rappel
à l’ordre de son auteur.
Les juges sont au service de la race et non l’inverse.
Notre élevage souffre trop de l’utilisation de chien simplement apte.
Beaucoup de nos chiens de tête ne sont pas utilisées
contrairement à l’Allemagne.
Nous devons remonter le niveau moyen de notre élevage.
Un nombre important de chiots sont produits en France en dehors d’un
minimum de sélection. Géniteur simplement apte, parfois sans radio des
hanches.
Il faut inciter au maximum les éleveurs à utiliser nos sujets
recommandés.
En élargissant notre base nous atteindrons plus facilement les sommets.
La
Nationale d’élevage est la vitrine de notre cheptel.
Les jugements doivent s’effectuer avec un maximum d’informations et
de collégialité. Ils doivent respecter à cette occasion les consignes
et orientations de la commission d’élevage. Les juges doivent
valoriser leur chien de tête en donnant au public des commentaires élogieux
mais justes.
Ne plus entendre des commentaires du genre « ce chien est Auslèse
mais il présente tel défaut » Ou bien des excès du genre
« notre cheptel n’a rien à envier aux allemand ».
Il faut être juste, réaliste ne pas tromper nos éleveurs en faisant
de l’autosatisfaction mais également ne pas se dévaluer quand cela
est nécessaire et justifié.
Redonner aux groupes de reproduction toute l’importance qu’ils
doivent avoir.
C’est l’outil de travail le plus intéressant pour les éleveurs.
Avec des commentaires dans la revue justes et honnêtes.
Une pause doit être faite dans les réformes concernant l’élevage.
Il faut se poser les vraies questions avec le maximum d’éléments de
réflexion.
Sommes –nous trop élitiste au détriment de la sélection de masse ?
Radio des coudes, titres de travail pour les femelles envisagées ?
Il est essentiel de ne pas décourager les nouveaux venus par une
accumulation de difficultés mais surtout de contraintes financières
supplémentaires.
Les orientations de la commission d’élevage à travers la revue
doivent permettre au plus grand nombre
d’améliorer la qualité des accouplements.
Pour
résumer, il faut inciter la grande masse de nos éleveurs à un minimum
de sélection afin de produire des BA de qualité pour le grand public,
mais aussi pour les utilisateurs et exposants. En portant l’accent sur
des critères comme les hanches, le type, la puissance et la
pigmentation et bien entendu la sociabilité.
Concernant l’élite de notre élevage, il faut conserver les critères
actuels pour les Auslèses. Revaloriser les qualificatifs. Très Bon,
Excellent mais également AUSLESE.
Et enfin se pencher rapidement sur la reconnaissance des BA à poils
longs..»
Quel
programme ! Est-il nécessaire de faire un audit ?
1)
Et surtout humaines voir article
le
bénévolat est bien souvent exigeant
2)
Certains d’entre eux seraient ils victimes du cumul
des mandats ? Contrairement à nos députés ce sont des « bénévoles »
mais attention quelques uns pourraient se retrouver sur le banc de
touche. Et, si le juge est un membre du comité, il s’auto punira ???
3)
Heureusement car au dernier championnat, gare à la diversité génétique :
VA1 Rico/Baru, Va2 fils de VA1, VA3 Baru par la mère, VA4 Esko, VA5
fils du VA1, VA6 Esko, VA7 Esko…
Conclusion :
12
fois
berger allemand ou son abréviation BA
Points
forts:
1)
Les audits :
- Financier.
Priorité absolue de rechercher des ressources externes sinon rien ne
changera ou plutôt si, le déclin s’accentuera.
2)
Le programme en lui-même
précis, direct, les réponses apportées prouvent que l’on s’est
posé des questions et que l’on a tenté d’y répondre (bien ou mal ?,
c’est l’affaire de chacun).
3)
Le Berger Allemand à poils longs, espérant que l’absence de précisions
sur le quoi, le comment, le quand, ne préfigure pas
une « proposition électoraliste »
Points
faibles :
1)
Absence de réflexion sur la santé du berger allemand.
2)
Le Programme traitant des expositions
3)
La parité : aucune candidate
Mes
conclusions sur l’ensemble des programmes
.
Aucun
n’est parfait, des bonnes choses dans presque tous.
Mon
souhait :
Que
les prétendants, plébiscités par notre suffrage, associent à la
fermeté et conviction de leurs décisions une clairvoyance et une
humilité pour accepter certaines propositions différentes des leurs.
ça n’est pas parce que l’on n’y a pas pensé qu’elles ne sont
pas bonnes pour notre berger Allemand.
Quels que soient les élus, ils s’intégreront à une équipe déjà
en place, il conviendra qu’ensemble avec sérénité et abnégation,
ils oeuvrent pour l’intérêt commun « le berger allemand »
pour faire du Club de race
celui de tous les bergers allemands
pour tous leurs propriétaires
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