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LA VALLEE DES CATTLEYAS
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Panosteite eosinophilique chez le berger allemand

PANOSTEITE EOSINOPHILIQUE (Panostéite, Enostose)
 La panostéite est une affection ostéoproliférative fréquente chez le jeune. Elle affecte la diaphyse des os longs des chiens en croissance : humérus, radius, ulna et fémur.

Races concernées : Le Berger Allemand présente une nette prédisposition mais d’autres races de grande taille peuvent être atteintes : Dogue Allemand, Labrador, Doberman, Beauceron, Basset Hound, Briard, Rottweiler, Montagne des Pyrénées, Berger Belge, Bouvier bernois, Saint-Bernard, Golden retriever.

Déterminisme génétique : L’étiologie demeure inconnue. Un caractère héréditaire est supposé (portées successives de chiots issus de parents atteints ayant développé une panostéite) mais non démontré.
Récemment, un facteur alimentaire serait mis en cause : consommation d’aliments riches en énergie et en protéines. Même si cette théorie n’est pas encore confirmée, il semble que le métabolisme protéique des chiens atteints de panostéite soit effectivement altéré. Cette affection touche les mâles à 80%.

Expression clinique : La panostéite se manifeste, sur des chiens âgés de six à dix-huit mois, par l’apparition d’une boiterie subite, souvent sans appui, d’intensité modérée à sévère. A la palpation diaphysaire, une douleur est notée.
La panostéite affecte le plus souvent les tiers moyen et distal de l’humérus, le tiers proximal de l’ulna, le tiers moyen du radius, le tiers proximal du tibia et la moitié proximal du fémur. Les épiphyses ne sont jamais atteintes. Elle peut affecter simultanément plusieurs rayons osseux ou évoluer d’un membre à l’autre, ce qui rend le diagnostic délicat.
L’atteinte de l’état général peut être marquée par une apathie ou une hyperthermie.

Diagnostic : L’examen radiographique révèle une réaction endostée, caractérisée par la présence de plages d’ossification intramédullaires diffuses puis à contour plus nets, souvent à proximité des foramens nourriciers de la diaphyse des os longs. Une réaction périostée peut également être observée avant que les lésions ostéofibreuses ne régressent.

Pronostic : Il est favorable. Une rémission spontanée est notée au plus tard douze à dix-huit mois après le diagnostic.

Diagnostic différentiel : Dysplasie coxo-fémorale, ostéochondrite disséquante de l’épaule, dysplasie du coude, énostose secondaire à une Leishmaniose des infarctus osseux et des tumeurs.

Prophylaxie : Cette maladie régresse toute seule mais elle est toutefois douloureuse. Il serait prudent de ne pas faire reproduire les animaux atteints.

Je remercie Karen Charlet, auteur d'une thèse rédigée en 2004 de m'avoir autorisé à publier cet extrait.

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