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LA VALLEE DES CATTLEYAS
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Epilepsie essentielle chez le berger allemand

EPILEPSIE ESSENTIELLE (Epilepsie primaire, Epilepsie idiopathique)
L’épilepsie essentielle est la plus fréquente des affections héréditaires du système nerveux dans l’espèce canine. C’est une affection caractérisée par des crises nerveuses (convulsions) soudaines, brèves et à tendance répétitive, survenant chez un animal sain ne présentant aucune lésion de l’encéphale, ni aucun désordre métabolique systémique.
Elle s’oppose en cela à l’épilepsie secondaire résultant pour partie d’une lésion intracrânienne acquise.

Races concernées : De nombreuses races sont atteintes : Tervueren, Keeshond, Beagle, Berger Allemand, Golden Retriever, Colley, Teckel, Setter Irlandais, Caniche, Husky Sibérien, Fox Terrier à poil lisse, Cocker, Saint-Bernard, Labrador, Schnauzer nain, Bouvier Bernois, Berger Belge, Braque Allemand, Bichon Frisé, Epagneul Breton, Boxer, Berger des Shetland, Lévrier Afghan et Irish Wolfhound.

Déterminisme génétique : La cause de cette maladie n’est à l’heure actuelle pas connue. Elle serait la somme de facteurs prédisposant : seuil d’excitabilité abaissé chez les chiens génétiquement prédisposés, et de facteurs déclenchant : stimulation émotionnelle, auditive, médicamenteuse (kétamine, acépromazine).
Ce serait donc plutôt un déterminisme de type polygénique. Le déterminisme génétique est avéré pour le Tervueren, le Keeshond, le Beagle, le Berger Allemand et le Golden Retriever. Pour les autres races, il est suspecté.

Expression clinique : Les premières crises convulsives apparaissent entre 5 mois et 5 ans. La symptomatologie permet de distinguer des crises généralisées, les plus fréquentes chez le chien, et des crises partielles :

- La crise généralisée ou crise de grand mal : elle affecte d’emblée l’ensemble du corps, elle est stéréotypée et comporte quatre phases :

          - La phase d’aura : inquiétude précédant la crise, mise en évidence exceptionnellement chez le chien
          - La phase tonique : contraction généralisée de tous les muscles pendant un bref instant de l’ordre de quelques minutes (animal en décubitus latéral, raide, avec la tête en opisthotonos)
          - La phase clonique qui dure quelques minutes : alternance de contractions (pédalage) et de relâchements de tous les muscles, salivation abondante, parfois accompagnée d’un rejet d’urine et d’excréments
          - La phase de stertor : retour progressif au calme qui s’accompagne d’une respiration bruyante (« stertoreuse »).
Dans certains cas, des manifestations post-critiques sont constatées : ataxie, amaurose, manifestations comportementales (faim, soif excessive). D’autres chiens sont simplement fatigués et cherchent à dormir.
- La crise partielle ou crise psychomotrice : elle est beaucoup moins stéréotypée. Les symptômes peuvent être variés et on distingue des crises à dominante psychique (hallucination, troubles du comportement comme le chien qui attrape des mouches ou qui pourchasse sa queue, épisode paroxystique et bref de peur ou d’agressivité) et des crises à dominante motrice (contraction involontaire d’un groupe musculaire).
Entre les crises, l’animal est en général normal.

Diagnostic : Le diagnostic de l’épilepsie essentielle est un diagnostic d’exclusion de toutes les autres causes de crises convulsives (cf. diagnostic différentiel) : Scanner et/ou IRM, analyse du LCR, analyse de sang,… Les crises convulsives doivent être soudaines, paroxystiques, brèves et récidivantes. Le chien doit être normal en dehors des crises.

Pronostic : L’épilepsie essentielle est incurable et les crises se reproduiront. Le pronostic vital n’est, à priori, pas engagé, mais la possibilité des crises subintrantes, bien que rares, doit toujours être envisagée. Les propriétaires d’un chien épileptique doivent être clairement informés de l’urgence absolue que représente l’état de mal épileptique.
Chez le chien, les crises partielles sont plus difficiles à traiter que les crises généralisées et leur pronostic est plus réservé.

Diagnostic différentiel : Causes intracrâniennes des crises convulsives : malformations congénitales (hydrocéphalie), néoplasie, affections inflammatoires (encéphalo-méningomyélite), parasitaires (toxoplasmose, néosporose), virale (carré, rage), idiopathique, vasculaire (hémorragie, infarctus), maladie de surcharge.
Causes extracrâniennes : intoxication, métabolique (hypoglycémie, insuffisance hépatique, hypocalcémie,…), traumatisme.

Prophylaxie : Il est préférable de ne pas mettre à la reproduction les animaux atteints, bien que l’âge très variable d’apparition des symptômes ne facilite pas le dépistage précoce.

Je remercie Karen Charlet, auteur d'une thèse rédigée en 2004 de m'avoir autorisé à publier cet extrait.


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